Le labyrinthe de la cathédrale de Chartres est longtemps demeuré une énigme pour les chercheurs et les amateurs de symbolisme.

Un peu d’histoire

L’impressionnant entrelacs de cette cathédrale française a été terminé vers l’an 1200. Il a un diamètre de 12,88 m. Il demeure le plus imposant existant dans une cathédrale et l’unique ayant une fleur en son centre.

C’est un sentier ou un chemin se déroulant sur une langueur d’approximativement 261,55 m en partant de l’intérieur.

Initialement, la fleur se trouvant au centre était sur un morceau de cuivre. Ce dernier montrait le combat de Thésée contre le minotaure. Une mise en image provenant des archives grecques et du texte parlant du labyrinthe de Crète réalisé par Dédale.

Labyrinthe de Chartres : beau et riche en symboles

Le labyrinthe de Chartres n’est pas exclusivement un élément du décor. Sa conception aurait requis les formules mathématiques les plus avancées existant au moment de la réalisation de cette œuvre.

Revenons au contexte de l’époque : au Moyen Age les nombres et les proportions étaient censées détenir à la fois la clé et la mesure de tous les éléments de la création.

La recherche de proportion entre tout ce qui existe était considéré comme un moyen d’établir qu’il existait un point commun entre tout ce qui existe. Ce dénominateur commun était brandi comme une attestation de l’existence de Dieu pour certains ou l’existence d’une loi, d’un principe universel pour d’autres.

Superpositions et proportions

Le labyrinthe de Chartres et la projection de la rosace ayant le Christ vainqueur de la mort se superposent parfaitement.

D’abord, le labyrinthe est basé sur la symbolique du cercle. Ce dernier est à la fois la preuve d’un cheminement, d’un mouvement, d’un déplacement basé sur une période. Le labyrinthe de Chartres est un empilage de cercles concentriques : on en dénombre onze en tout.

Ensuite, les passionnés étudiant le labyrinthe ont dû prendre en compte le fait que l’unité de mesure ayant actuellement cours n’était pas celle utilisée par les constructeurs du labyrinthe. Ils ont utilisé pour l’intérieur de la figure le “pied romain” qui vaut approximativement 294,45 mm. Pour l’extérieur c’est le “pied du Maître” qui a été utilisé. Il vaut 294,2 mm.

Enfin, de ce choix de deux mesures différentes pour l’intérieur et l’extérieur du labyrinthe, il apparaît que cette figure circulaire est une représentation du monde sacré (l’intérieur) et du monde profane (la périphérie du cercle).

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